Chers lecteurs, chères lectrices (tjrs de moins en moins nombreux :-p ),

En raison d'un nombre important de soucis techniques, c'est à regrets que je suis obligée de "déménager" ce blog.
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Au plaisir de vous croiser de nouveau!

Retour sur une journée qui a semblé ne jamais vouloir se terminer, sur une journée où l'on a cumulé...  commencée lundi, ses dégats vont se poursuivre encore un peu...

Lundi donc. Retour de courses avec maman. Là dans un chemin du camping, papa. Je râle, je le trouve chiant à surveiller si je conduis bien sa voiture. On ouvre tout de même la fenêtre, on ne l'ignore pas comme on aime faire avec ma soeur. "Mamy a été hospitalisée". C'est dit. Il n'en sait pas beaucoup plus, il essaie justement d'appeler. S'ensuit des moments d'inquiétudes, à chercher à joindre quelqu'un, à avoir des infos. On en a, au compte goutte. Nous décidons avec ma soeur de rentrer plus tôt. On n'est de toute façon plus à ça prêt...! Je commence à croire que ces quelques jours de vacances ne devaient pas se faire... On arrive à convaincre maman de ne pas rentrer. Dans mon esprit, il faut qu'ils continuent de se reposer jusqu'au bout car après, c'est eux qui vont devoir s'occuper de mamy et il leur faudra du temps et de la patience... Donc autant qu'ils finissent de se reposer. De + leur retour aurait culpabilisé ma grand-mère. Pour ma soeur et moi, elle ne connaissait pas notre date de retour, ça simplifie les choses...
On en apprend un peu plus. Epaule cassée et suivi cardiaque. Mère-grand est hospitalisée en cardio...

On fait donc notre valise et partons mardi matin après le petit dej'. Début de voyage tranquilou à part mes pauses "vidange du café. En plus on a trouvé comment avoir un peu d'air frais (ce qu'on n'avait pas réussi à l'aller et qui avait transformé la voiture en sauna...). On continue de chanter à tue-tête et n'importe comment (enfin surtout moi!). Vu l'heure on se dit qu'on aura le temps de repasser un peu par la maison avant d'aller à l'hôpital...
Arrivée en région parisienne. Dans le 93 d'ailleurs. J'en plaisante en disant que c'est mon département. Quelques ralentissements. Je râle beaucoup. Ma soeur s'en marre. Je me retrouve sur la voie de gauche qui semble aller plus vite. Nouveau ralentissement. On est même à l'arrêt. Au moment de redémarrer, la pédale d'embrayage est toute molle, impossible de faire quelque chose. du coup de cale. Mais impossible de repartir. L'embrayage est mort... En espérant qu'il n'ait rien tué d'autre... Bref, nous voici donc bloquées sur la troisième voie de la A3 avec impossibilité de faire bouger la voiture. J'enfile le beau gilet jaune devenu obligatoire. Et nous passons les coups de fil nécessaires. La dépanneuse arrive assez rapidement. (en même temps vu l'endroit où l'on était on n'était pas trop rassurées!!). Il embaque la voiture et nous avec. Et nous conduit jusqu'au garage où nous faisons réparer nos voitures habituellement. La facture pour ces petits 25km s'élève à ... 331€ rien que ça!

Nous voici donc à la maison, la voiture chez le garagiste. Je ne sais même pas pour combien de temps d'ailleurs... Par chance les parents ont laissé le double de leur 207, nous avons donc une voiture pour nous rendre à l'hopital... La voiture sortie, nous changées, direction senlis. Visite à grand-mère qui est contente de nous voir là. Je m'occupe de lui faire installer le téléphone et la tv dans sa chambre. Je discute également avec son médecin. là un long moment de solitude commence. Il me dit que ça va mieux, qu'ils la gardent jusque vendredi pour confirmer leur hypothèse. Mais il me dit aussi que si ce n'est pas ça il va falloir songer à lui mettre une pile pour que son coeur batte mieux. Merci pour l'info Doc! Mais moi de mon coté qu'en fais-je? Comment dire ça à mon père? comment lui expliquer, sans l'alarmer, car d'après le médecin il n'y a pas lieu de s'inquiéter... Et à qui demander conseil? Réflexe de grande soeur, je me dis que je ne peux me tourner vers ma petite soeur car, elle a déjà assez morflé dans la journée avec nos ennuis de voiture...etc. Et puis c'est la petite soeur. Donc long moment de solitude. Je me sers de la mise en place de la tv comme "sas" en quelque sorte. On va prendre chaque chose en son temps. Finalement je trouve un moment pour en parler avec ma soeur au retour. Et donc j'arrive ensuite à en parler avec mon padre, sans l'alarmer.

Diner finalement chez l'autre Grand-mère. Ce matin démarches pour la voiture. Et cet après-midi, retour à l'hosto... Bonne technique que d'appréhender les choses les unes après les autres... Même si ma liste est encore malheureusement très longue... Aller on souffle un bon coup et c'est reparti!

Ca y est, notre amphi de choix des postes a eu lieu. Cet amphi de "garnison" comme on l'appelle chez nous, a duré plus de 4 longues et interminables heures...!

On a pourtant eu de la chance: les pronostics annonçaient plus d'attente!
Dès le classemenent de vendredi, certains, dont moi, avaient annoncé qu'il fallait sans attendre commencer à discuter des choix des uns et des autres afin de penser aux gens moins bien classés, pour qu'ils puissent commencer à réfléchir. Car beaucoup parmi nous ont une famille et pour beaucoup les postes ont notamment une logique géographique. Je ne sais pour les autres univers profesionnels, mais pour le notre, les conversations ne volaient pas haut et surtout n'aidaient pas les moins bien classés!
On a donc fait une répétition jeudi matin. Décidés à se réunir à 10h nous n'avons pourtant commencé que vers 10h30. Une dizaine de personnes a disposé des tables comme s'ils animaient une réunion. Bref ils s'y croyaient  et pourtant on n'a pas plus avancé! D'ailleurs je suis partie après avoir énnoncé mes deux choix possibles!

N'arrivant pas à se mettre d'accord, ils ont voulu recommencer leur comédie à partir de 15h! Et cette fois nous ne devions énoncé qu'un choix. Les deux autres univers professionnels commençaient déjà se moquer de nous et à espérer que le lendemain nous soyons les derniers à devoir énoncer nos voeux. Je n'étais toujours pas décidée entre mes deux options alors j'ai eu l'honnêteté de leur dire que d'accord j'acceptais de n'émettre qu'un voeux mais qu'il y avait un risque que je change d'avis. Je leur ai aussi promis de toute faire pour obtenir mes réponses le plus tôt possible. Bien évidemment ça n'a pas plus ils ont gueulé. J'ai alors compris qu'il aurait mieux fallu que je fasse comme les autres: ne pas dire la vérité. Sauf que faire ça est à mon sens un manque de respect envers mes collègues...
Nous avons donc recommencé notre comédie et c'était de nouveau folklorique! La première maintenait son choix qu'elle avait changé deux jours plus tôt certes mais en dessous, certains ont changé jusqu'à 4 reprises en l'espace de 15minutes! Sauf que ces changements n'étaient pas sans incidence. Ce qui me faisait me sentir plus mal encore de peut-être changer le lendemain. Ils ont continué de se tirer dessus, de modifier leurs choix...etc. Une fois encore je suis partie après avoir énoncé mon "choix". J'ai parfois cependant conseillé certains. Conseils qui ont failli me faire faire mon choix en fonction des personnes derrières et de ne plus écouter ce que je voulais vraiment. J'ai donc préféré arrêter et mettre en application les conseils de ma hiérarchie sur mon choix de poste...De plus, ayant plus d'amis dans les autres univers professionnels j'ai préféré aller voir si leurs simulations leur permettaient d'espérer le poste de leur choix. Mon univers professionnel a terminé assez tard, ce qui laissait craindre une bataille délicate le lendemain.

A 22h30, un mail. Une personne faisait un changement. 23h00, un autre changement, d'une autre personne... A coté de ça, la rumeur enflait que l'amphi de garnison de lyon avait duré 2jours...

On était convoqué le lendemain 10h. Sachant les difficultés qui se profilaient je n'ai pas compris pourquoi nous n'avons pas été convoqué à 9h... Vers 9h40 je commence à voir quelques mines grises dans mes collègues d'univers professionnel et un début d'agitation. 9h50, l'un de mes amis, classé un peu derrière moi me demande si on peut parler, l'air inquiet. Pourtant la veille il était sûr de son choix. Il me l'annonce: nouveau changement. Sauf que ce changement intervient chez... la première!! Et on ne sait quelles seront les conséquences.
On est appelé à entrer en amphi. Rappel des règles et blablabla. Bref pure perte de temps. Tirage au sort pour déterminer quel sera l'univers professionnel à choisir en 1er. Je n'ai toujours pas la réponse pour mon propre choix, et ne suis d'ailleurs même pas sure que j'aurai à faire un choix (j'étais sûre d'en avoir au moins un des deux cependant... et ça m'aurait évité quelques interrogations!!). Du coup j'espère qu'on passera en dernier. C'est finalement la centrale qui passe en 1er, nous en second et l'ASU en 3ème. On ne commence qu'à 10h15...
La centrale passe assez rapidement. Ils ne sont que 30 et il n'y a pas le problème géographique juste la logique de ministère. Nous enchainons donc et la première confirme qu'elle change ce qu'elle avait annoncé la veille alors qu'elle avait dit que ce serait sur... sans commentaire. Par chance ce changement n'a pas beaucoup d'incidences en fait. Je me dis qu'il va falloir que je demande une suspension de séance, afin de pouvoir passer le coup de fil à un ami. Heu en fait juste appeler pour essayer d'obtenir des garanties. Là encore, coup de bol, la fille avant moi prend une suspension de séance. J'en profite également pour appeler. J'arrive à joindre mon contact. S'il ne peut me donner comme garantie que j'aurai le poste, il me donne comme garantie qu'il est derrière moi. Ca me suffit. Je rentre car la suspension de séance se termine, je lui raccroche pratiquement au nez. La fille annonce son choix. Ils appellent mon nom. Je me lève, je leur énonce mon choix. C'est dit, je vais toucher du doigt ce à quoi j'aspire: un métier dans la protection civile. Je suis soulagée, je n'écoute plus ce qu'il se dit. Je profite des autres interruptions de séance pour appeler, notamment mes parents et ma marraine. L'amphi de garnison lui se prolonge, semble s'éterniser.
Pourtant, contre toute attente, malgré quelques changements de dernier moment, notre amphi d'univers n'est pas si long! à 12h15 nous avons terminé. Il ne reste plus que l'ASU mais eux sont 67. On se dit que le directeur va accorder la pause tant attendue, qu'on va pouvoir aller déjeuner tranquillement, se détendre, aider nos collègues à se détendre en attendant. Et bie non! le directeur prolonge le calvaire, on enchaîne! Le problème pour l'ASU c'est que la logique géographique étant majoritaire à mon sens, un changement entraine ensuite des suspensions de séance assez longues notamment pour ceux qui ont charge de famille puisqu'ils doivent faire des calculs kilométriques, voir les temps de transport...etc. Plus on avane dans le classement, plus les suspensions se multiplient alors que notre patience elle diminue... Par chance, ma collègue Flo (cf article précédent pour voir si vous suivez!) est classé 18ème on est assez vite fixé. Et elle a le poste qu'elle voulait. C'est génial. Katja, autre collègue que j'aime bcp est 19ème et si elle n'a pas totalement ce qu'elle voulait, se rapproche le plus possible de sa famille. Bien sûr plus on avance plus il y a de déceptions et c'est douloureux de voir des gens qu'on apprécie désemparés face à ces choix, perdus face à leur future affectation, déçus du début de leur carrière.

A 14h15 environ nous en avons terminé. J'ai embarqué plusieurs collègues pour déjeuner, remonter le moral de certains, célébrer la joie d'autres, bref se détendre et rire sans penser à rien. Et puis le Lambrusco était bon! J'ai fait la guignole, on s'est amusé.

Retour à l'IRA car rdv avec mon "double" associatif, une collègue devenue amie et que j'espère revoir souvent. Nous devions ranger les placards de l'asso. Chose faite. Puis on a trouvé de vieilles photos. On s'est installées dans les fauteuils avec des bonbons. On a failli se mettre au punch mais comme j'avais déjà bu suffisamment de Lambrusco et que je prenais la voiture ensuite on a été raisonnable. On s'est marré. Plusieurs personnes de l'administration nous ont signalé qu'il était temps de partir. On a prolongé jusqu'a ce qu'on se fasse mettre dehors! Il était 18h.
J'ai raccompagné Maud chez elle. Ellle m'a proposé un café (ne jamais me proposer de café). On a papoté. à 21h on a eu un peu faim. Le café est devenu un diner. On s'est marré avec ses coloc', Je suis finalement rentrée.

Une longue journée, une fois encore avec des moments délicats mais aussi beaucoup de bons moments, surtout des bons moments au final (ou plutôt pour ma mémoire!).


Nb: pour info, le contact que j'ai pressé à plusieurs reprises, à qui j'ai pratiquement raccroché au nez, n'est autre que ll'équivalent du directeur de cabinet du Préfet et donc mon futur chef... Mouais rien que ça... je sais me faire bien voir moi...!

 

Comme chaque année j'attends le dernier Marc Levy... Sera-t-il à la hauteur? Sera-t-il comme celui de l'an dernier? D'autant que l'an passé le bouquin avait une double saveur particulière, lu pendant le concours qui me vaut mon job actuel, et offert (même si malheureusement je l'avais déjà) par une personne particulière pour moi...

Réponse à partir du 25 juin... et pour patienter j'ai au moins 5bouquins à lire! vu la vitesse à laquelle j'ai lu le dernier et vu la dose de boulot que j'ai pour la semaine, l'attente ne se verra même pas!